lundi 6 octobre 2008

Urgence Sociale rejoint la motion Un Monde d’Avance

Nous pensions au départ présenter une motion seuls mais, après réflexion, il nous a semblé que la situation dramatique du parti socialiste et la situation de crise internationale nous sommaient de faire jouer la convergence entre les socialistes conscients de l’urgence d’un retour d’une puissance publique interventionniste pour avoir une chance de peser sur le projet à venir du parti socialiste.

Au sein de cette motion, nos partisans reconnaîtront de nombreuses mesures concernant la mise en oeuvre d’un nouvel équilibre mondial et d’une construction européenne respectueuses des européens. La seule mesure majeure de fond qui n’y est pas reprise concerne le partage du travail rendu indispensable par la montée incroyable de la productivité française au cours des 30 dernières années. La taille limitée de la motion a engendré des arbitrages en défaveur d’une discussion longue sur le temps de travail qui n’y est donc carrément pas abordé. Nous le regrettons mais nous n’abandonnerons pas ce combat dans le travail collectif qui va se mettre en place autour des différentes sensibilités qui ont fait alliance dans le futur et dans l’après congrès.

Nous devons nous structurer, dépasser la logique des lignes anciennes pour sublimer nos différences au profit d’un travail collectif fructueux et efficace au service d’un projet solide et crédible pour un parti socialiste rénové dans ses pratiques démocratiques. C’est l’intérêt de notre pays, de l’Europe et du Monde qui est en jeu car en ces moments historiques où nous voyons s’écrouler l’idéal néolibéral, la gauche (et donc en premier lieu le parti socialiste) porte une grande responsabilité pour proposer une alternative crédible.

C’est ce que nous nous employons déjà à faire lors du travail préparatoire qui précède les présentations de notre motion dans les sections…

(B. Laforge, Nouvelle Gauche 93)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

URGENCE SOCIALE !!!

A crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles !

Constat simple : aujourd'hui, il y a pénurie des offres d'emploi, comme vous pouvez le constater sur le site Internet du Pôle Emploi : www.anpe.fr
au 31/01/2009, 120 477 offres d'emploi pour 699 514 CV en ligne

Mais où sont passés tous les chômeurs ?
Mais où sont passés les emplois ?

Quelque soit la durée de cotisation des individus, il est aujourd'hui vital que le gouvernement s'engage pour le maintien des droits, et la restitution des droits, pour tous, et ce, pour les deux ou trois années de crise qui arrivent !

Suggestion : la création par le gouvernement d'un argent "social" à destination des 8 à 10 millions de personnes les plus démunies, pouvant être financé, par exemples, par une taxe sur les produits financiers des banques, par des taxes sur les marchés de taux d'intérêt...