samedi 28 juin 2008

Nouvelle Gauche. La contribution est en ligne

Voilà... c'est tout chaud, la contribution est en ligne (56 pages), votre signature après lecture sera la bienvenue.

Deux Parties :

- La première sur l'urgence sociale (p1 à p20)
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Et la deuxième partie sur comment agir ? (p21 à 56) :

- Question 1 : Convoquer un nouveau Bretton Woods p21.
- Question 2 : Réguler la mondialisation ? p22.
- Question 3 : Créer un impôt européen sur les bénéfices ? p25.
- Question 4 : Négocier avec la Chine des montants compensatoires ? p27.
- Question 5 : faut-il encore et toujours miser sur la croissance ? p30.
- Question 6 : Indexer les salaires ? p32.
- Question 7 : investir massivement dans le logement ? p33.
- Question 8 : la productivité pour quoi faire ? p34.
- Question 9 : Refonder l’Europe ? p45.
- Question 10 : de la démocratie interne au PS. p50.

Vous pouvez la consulter sur le nouveau relookage du site (encore un peu austère qui se marre et amélirorer au niveau des fonctionnalités... ben oui... nous sommes des petits artisants).

Le nouveau site c'est ici.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si je peux me permettre quelques suggestions, n'oublions pas que nous sommes dans la société du spectacle, des images chocs et des slogans à l'emporte-pièce, et même si les analyses et solutions de Nouvelle Gauche vont beaucoup plus loin que tout ce qu'on peut lire sur le sujet, je pense qu'il faut se donner les moyens de capter l'attention!
je suggère donc de publier sur les différents blogs de Nouvelle Gauche peut-être quelques titres accrocheurs du style :
- Comment créer 1600000 emlois en CDI sans augmentation du deficit public ni des charges des entreprises?
- Comment redistribuer les 200 milliards d'euros/an confisqués aux salariés par le capital?
- Comment faire remonter le taux d'imposition sur les bénéfices à celui pratiqué aux USA.
etc...
ainsi que des résumés argumentés et chiffrés des mesures les plus "spectaculaires" de la contribution, afin de marquer les esprits de ceux qui n'ont pas le courage de lire un document de 60 pages (ils sont + nombreux qu'on ne croit...).
Pour ma part, il m'arrive de soutenir l'argumentaire de Nouvelle Gauche en laissant le genre de message ci-dessous sur différents forums ou blogs à propos de la RTT (donné à titre indicatif, certains chiffres/données
sont peut-être approximatifs car je ne suis pas expert mais le but est de faire comprendre que la semaine de 4 jours est loin d'être utopique puisqu'elle est expérimentée depuis en gros 15 ans et que c'est un projet réfléchi et analysé):
"Effectivement, les 35h sont un échec en termes de création d'emploi en masse, tout le monde en est conscient.
Mais pour info, voici le temps de travail hebdomaire constaté (hors chômeurs) dans différents pays :
USA : 33.7 - Allemagne : 33.6 - GB : 32.1 - Pays-bas : 29.9 (le seul pays ayant négocié une vraie RTT) - France : 36.2 !
Ce phénomène est du à la précarisation du marché du travail et à l'explosion du temps partiel contraint.

Le seul vrai projet crédible de RTT en France est la semaine de 4 jours à la carte (modulable sur 1 ou plusieurs années) pronée par Pierre Larrouturou et expérimentée depuis 15 ans sur 400 PMEs.
Sur les 400 entreprises passées à 4j/semaine avec la loi De Robien - 1996 (dont Pierre Larrouturou - responsable PS depuis - est à l'origine), la plupart sont des PMEs voire TPEs.
Les plus connues sont Mamie Nova, Fleury Michon, Télérama... parmi les plus petites on trouve des sociétés informatiques (50 collaborateurs), des auto-écoles (passées de 5 à 6 coll.), voire des artisans structurés en réseaux locaux qui ont pu créer un poste mutualisé grâce à cette loi, etc...
Ces entreprises sont actuellement TOUJOURS A 4 JOURS et cartonnent (super motivation des employés, moins de stress et de fatigue...)

Cette mesure n'a rien à voir dans son mode de fonctionnement et financement avec les 35h (dont Larrouturou prédisait l'échec dans livre : "35h, le double piège" en 1998 !), elle ne coûte rien à l'état, rien à l'entreprise et lui permet d'embaucher au moins 10% de personnel sans un centime d'augmentation de la masse salariale, et rien aux salariés dont le salaire est sous les 1500 euros net/mois (certaines entreprises n'ont baissé aucun salaire).

Selon une étude du ministère du travail, la généralisation de ce principe permettrait de créer dans l'hypothèse la plus pessimiste 1,6 millions d'emplois en CDI.

Le cercle vertueux attendu est : 1,6 millions d'emplois stables créés => 1.6 millions de familles retrouvant un réel pouvoir d'achat => + de consommation et de cotisations sociales=> + de croissance et - de déficits => encore moins de chômage et de précarité => réquilibrage du rapport de force entre salariés/employeurs => augmentation des salaires et donc du pouvoir d'achat.

Le problème évidemment est le délai de mise en place d'une telle réforme (réorganisation / négociation entreprise par entreprise - énorme effort de formation pour que tous les nouveaux postes créés soient pourvus rapidement etc...).

Et vu que les différents gouvernements successifs ont laissé "pourrir" la situation depuis 25 ans, le travail d'explication d'une telle mesure s'en trouve d'autant plus délicat aujourd'hui que l'impatience du peuple est forte.

http://www.nouvellegauche.fr"